C’était à partir des années 50 que l’État a pris en charge de manière effective la protection de l’environnement. Plus tôt, c’était des écrivains, scientifiques et agronomes plus ou moins connus et surtout isolés qui se préoccupaient de la protection de l’environnement. Bien que le mouvement en faveur de l’environnement ralentit considérablement dans les années 80, la notion a réussi à infiltrer l’esprit de la société dans son ensemble. Et c’est ainsi qu’à la fin du XXe siècle, ce n’était plus uniquement les intellectuels, les scientifiques, les hauts fonctionnaires et les militants qui se sentaient concernés par le sujet.
Prise en charge par l’État de la protection de l’environnement
De nombreuses entreprises et les agriculteurs ont aussi apporté la voix dans la lutte pour protéger l’environnement. Le sujet est même devenu LE sujet numéro un des politiques mais aussi des citoyens. Il serait tout de même honnête de reconnaître que la France n’est pas encore si verte que cela aujourd’hui et qu’elle devrait se mettre au pas pour ses sources d’énergie particulièrement. De plus, la France est encore à ce jour le pays le plus nucléarisé au monde. Vous pouvez vous rendre sur ce site pour retrouver des articles qui parlent de ce sujet.
Lorsque les intellectuels et les hauts fonctionnaires s’en sont inquiétés
Vers la fin du XVIIe siècle, les scientifiques se sont rendus compte de la diversité des espèces vivantes et ce, grâce aux nombreuses expéditions maritimes d’alors. C’est à partir de ce constat qu’est née la systématique, la science de la classification des espèces. Depuis, plusieurs études menées par des scientifiques français tournaient autour de la nature. Puis, les membres de la Société zoologique d’acclimatation ont été les premiers à se préoccuper sérieusement de l’impact des actions de l’homme sur la nature. C’était surtout la chasse à outrance pratiquée alors et la disparition du loup qui les inquiétaient le plus.
La part des écrivains et poètes romantiques
Les écrivains de l’époque ainsi que les poètes romantiques ont, eux aussi, fait entendre leurs voix. Mais comme on peut s’en douter, leur approche est tout autre que celle des scientifiques. Par exemple, Victor Hugo, lui, parle de la nature en terme poétiques et vante sa beauté. Dans l’une de ses œuvres, il « parle » aux arbres et énumère flore et faune en des mots poétiques. En tout cas, une chose est sûre : le romantisme a contribué largement à la transmettre et à diffuser une belle image de la nature.
Les premières mesures pour protéger l’environnement
C’était vers la moitié du XXe siècle que de véritables mesures de protection de l’environnement ont été prises sur le territoire français. En 1902, le Parlement français adopte une loi en rapport avec la protection des oiseaux qui sont indispensables à l’agriculture. Puis, il y a eu la mise en place des réserves naturelles, efficaces et opportunes. C’est ainsi qu’une réserve naturelle de protection des macareux sur l’archipel breton des Sept-Îles a été créée sous l’impulsion de la Ligue de Protection des Oiseaux, fondée par les ornithologues. Ensuite, la société civile prend le pas pour la défense de la nature.