Pour bien choisir votre terrain constructible sans se tromper, voici quelques critères à prendre compte.
1. L’emplacement géographique
Avant de vous lancer dans une quelconque recherche de terrain constructible, il est avant tout nécessaire de délimiter une zone de prospection. Dans cette quête, vous devez tenir compte de la qualité de vie de la région ainsi que du prix moyen des terrains constructibles. Il est aussi intéressant d’estimer le temps nécessaire pour aller à votre lieu de travail ou chez vos proches depuis le terrain. Vous devez également vérifier la facilité à se garer dans le quartier et bien entendu la qualité de l’environnement.
2. Le voisinage
Au moment de la visite, pensez à examiner les éventuelles nuisances, aussi bien sonores, visuelles qu’olfactives. C’est d’autant plus important si vous souhaitez y construire une maison avec piscine. Pour cela, il faut prendre soin à contrôler les parcelles du voisinage. Pensez aussi à voir s’il y a la présence d’exploitations agricoles ou industrielles non loin du terrain convoité. Si vous n’êtes pas accompagné par le vendeur ou l’agent immobilier lors de la visite, profitez-en pour avoir plus de renseignements auprès des voisins.
3. L’exposition du terrain
Pour choisir votre terrain constructible, il est important de considérer son exposition. En présence d’une pente, l’idéal reste toujours un terrain orienté vers le sud. Si un terrain orienté à l’ouest ne reçoit que peu de lumière le matin, celui exposé à l’est quant à lui est faiblement lumineux à la tombée de la nuit. Notez que la présence de montagnes, d’immeubles ou encore de végétations à feuilles persistantes peut cacher le soleil en période hivernale. Vous devez encore mener votre enquête pour déterminer les différents vents existant dans la zone, à savoir vents froids, vents humides ou vents forts.
4. L’accès du terrain
L’accès à votre maison est souvent déterminé par la disposition des parcelles. Les coûts des voiries et des réseaux privés ont tendance à augmenter au fur et à mesure que la distance entre l’emplacement de la maison et la voie publique est grande. En outre, si l’accès à votre propriété présente une fosse, vous devez alors payer pour le busage.
5. La nature du terrain
Si vous êtes face à un sol humide et imperméable, il va alors falloir procéder au drainage ou à l’assainissement individuel. Ainsi, la nature du terrain peut avoir un impact sur le coût des fondations. Pour un terrain constructible ayant des arbres et des végétations, il se peut qu’il soit nécessaire de dessoucher les verdures pour éviter une emprise sur la construction.
6. La topographie du terrain
La topographie du terrain n’est pas un critère à négliger lors du choix d’un terrain constructible. Avec un terrain non restreint ou biscornu, vous allez dépenser davantage en sollicitant un architecte ou un autre expert. En ce qui concerne un terrain en pente, cela peut entrainer un coût de construction supplémentaire. En effet, pour ce type de topographie, vous aurez encore à effectuer des travaux de terrassement, de murs de soutènement ou encore de drainage. Pour information, une pente de plus de 10 % va sans aucun doute augmenter le tarif de la construction.
7. Les réseaux disponibles
Si un terrain ne présente pas les infrastructures nécessaires à la vie courante comme l’eau potable, l’électricité et les télécoms, alors il vaut mieux continuer votre recherche ailleurs. En général, ce sont les terrains à proximité d’une voie publique qui peuvent présenter des réseaux nécessaires au quotidien, à savoir l’assainissement collectif, le gaz ou encore le réseau séparatif pour les eaux de pluie.